L’hôpital général de référence de Kintambo vient de totaliser une semaine sans électricité. Cette situation est due à une avarie au niveau de la cabine qui alimente cette formation hospitalière, dont le transformateur a pété suite à une surcharge.
Des membres du personnel incriminent la direction de l’hôpital qui aurait laissé se connecter des riverains de cette formation hospitalière moyennant paiement. On parle ainsi de tout le quartier pharmacie situé à Bandalungwa derrière l’hôpital sur l’autre rive de la rivière Makelele, et du quartier derrière le lycée Bolingani à Kintambo.
Depuis une semaine donc, les services essentiels de l’hôpital sont à l’arrêt, notamment les urgences, la réanimation, les soins intensifs et le laboratoire. Les cas graves qui étaient suivis ont dû être évacués vers d’autres formations hospitalières par leurs familles, tandis que l’hôpital refuse de recevoir de nouveaux malades graves.
Seule la morgue fonctionne encore grâce à un groupe électrogène dont la capacité ne suffit, cependant, pas pour maintenir le niveau de fraicheur nécessaire à la bonne conservation des corps.
Par ailleurs, le personnel craint que cette situation n’affecte la prime octroyée sur les recettes qui vont certainement s’amenuiser. Relevant de la compétence provinciale de la ville de Kinshasa, l’Hôpital général de référence de Kintambo est confronté à de sérieuses difficultés de fonctionnement par manque de financement de la ville. Il ne vit pratiquement que grâce à des interventions externes d’Ong ou de certaines coopérations, notamment chinoises, qui financent de temps en temps la réhabilitation et l’équipement de certains pavillons.
PDM